Savannah emménage enfin rue de la barre à Corbeil Essonne.

Avec beaucoup de retard.
La vie est ainsi faite, nous pouvons agir et interagir sur certains éléments, d’autres nous échappent. Parfois ces retards nous invitent à lâcher prise, d’autres à cultiver la patience, la foi, avec le recul on comprends les raisons de ces ralentissements, tant sur le plan de la matière que sur le plan plus profond de l’être. Donner du sens évite de tourner à contre sen

Le rat des champs devient rat des villes, pour vous accueillir dans le centre historique de Corbeil-Essonnes, tout près de la Cathédrale saint Spire et de la place du marché, dans un quartier quasi piétonnier, au bord de l’Essonne.

Je dois avouer que cette année m’a plus que sollicitée, malmenée, j’ai plongée profondément dans les méandres de l’être et de l’existence, cela fût difficile pour moi, pour mes proches. Ma famille et mes amis ont été là, pour m’aider à garder la tête hors de l’eau. Ces mains tendues, ces âmes patientes, bienveillantes, empathiques, sincères, énergiques et généreuses m’ont permis d’éviter la noyade. C’est drôle pour quelqu’un qui change de rive, qui devient riveraine, et s’apprête à se poser au bord de l’eau.

 Toutes ces personnes ont été là soutenantes et confiantes quand je n’y croyais plus. Elles sont là encore pour m’aider à émerger et à poser l’encre de mes mots, l’ancre de mes projets, de mes désirs, de mes changements.

Dans l’ordre, ou le désordre :  Aurélie, Nathalie C, Nathalie G, Corinne, Valérie C, Valérie, Annie, Lydie, Cécile K, Cécile M, Cécile D, Laurence D, Florence P, Agnès, Florence, Évelyne, Marcelle S, Marcelle D, Martine, Rachel, Joëlle, Anne, Sandrine, Julie, Elysabeth, Laurence, Marie, Isabelle, Amel, Christelle, Marielle, Martine, Mélodie, Françoise S, Thérèse, Azucena, Christine P, Christine L, Christelle A, Albane, Albin, Mohammed, Michel, Jean Paul, Angelin, Marius, Robin, Roger, Bruno P, Bruno Po, Thierry, Samy, Serge, Vincent, Mourad, Marcus, Abdel, Charles, Nicolas, Maurice, Pierre Yves, Olivier, Pascal, Hassen, pardon à ceux que j’oublie.

Merci à vous toutes, à vous tous, vous êtes précieux, voir vos noms me donne le tournis.

Je sors de l’eau aujourd’hui, tremblante encore, chancelante, secouant mes plumes de cygnes, de signes qui s’étaient faits si discrets, si inexistants.